LOL, thanks SpaceAce, you know I can't do much thinking/posting in the middle of the night
Here's the article:
Le lundi 30 janvier 2006
Samedi soir, à la Place des Arts, Dennis DeYoung a réservé à ses fans un voyage dans le temps empreint d'énergie, dans la plus pure tradition rock. Certes, le claviériste américain, qui aura 59 ans le mois prochain, a maintenant les cheveux blancs. Mais sa voix n'a rien perdu de sa richesse.
Photo Bernard Brault, La Presse
Dennis DeYoung : énergie et tradition rock
Danielle Bonneau
La Presse
Accompagné d'un orchestre symphonique de 25 musiciens, Dennis DeYoung a réservé à ses fans un voyage dans le temps empreint d'énergie, dans la plus pure tradition rock, samedi soir, à la Place des Arts. D'entrée de jeu, il a promis de réchauffer la salle Wilfrid-Pelletier pour contrer le froid à l'extérieur. Il a tenu parole.
Les spectateurs, qui affichaient pour la plupart la quarantaine et la cinquantaine, s'étaient déplacés pour entendre les hits du groupe Styx composés par Dennis DeYoung dans les années 70 et 80. Des hits comme Suite Madame Blue, Lady, Babe, Come Sail Away, Grand Illusion et Mr. Roboto, qui ont marqué leur jeunesse. Ils ont été plus que servis.
Certes, le claviériste américain, qui aura 59 ans le mois prochain, a maintenant les cheveux blancs. Mais sa voix n'a rien perdu de sa richesse. Il s'est produit sur scène avec un plaisir évident, heureux de renouer avec ses fans montréalais.
Il a présenté un ambitieux spectacle, entouré des quatre musiciens de son groupe et de 25 musiciens montréalais de premier ordre qui se sont appelés pour l'occasion «The Slap- shot Orchestra». Certains, comme le contrebassiste, donnaient l'impression de vraiment s'amuser!
Sous la direction d'Arnie Roth, qui a réalisé l'orchestration des pièces musicales, les musiciens ont apporté une nouvelle dimension aux chansons, sans jamais les diluer ou en diminuer l'impact. Au contraire. Difficile de croire qu'il s'agissait de leur première prestation avec la formation américaine.
Les chansons comme Babe, Lorelei, Best of Times et Castle Walls se prêtaient particulièrement bien à l'exercice, profitant de l'ajout des cuivres et des violons. L'intégration du Boléro de Ravel à la ballade Lady était particulièrement réussie. Le lien entre Une petite musique de nuit de Mozart et Lorelei, quoique intéressant, était par contre moins évident.
L'orchestre s'est pleinement fait valoir lors des deux extraits de la comédie musicale The Hunchback of Notre-Dame, qu'a composée Dennis DeYoung en s'inspirant de l'oeuvre de Victor Hugo. Amick Byram, chanteur réputé de Broadway, a interprété avec brio Ave Maria et With Every Heartbeat. Son duo avec la choriste Kate Miland était à couper le soufle.
Mais ne nous méprenons pas. C'est la basse de Hank Horton, la guitare de Tommy Dziallo, la batterie de Kyle Woodring, le clavier de Giovanni Blasucci... et la voix de Dennis DeYoung qui primaient.
Bon contact avec le public
S'exprimant souvent en français entre les chansons et faisant preuve d'un grand sens de l'humour, l'auteur-compositeur a établi un véritable contact avec le public. Même sa compagne de tous les instants, Suzanne, qu'il a épousée il y a 36 ans, a fait un vaillant effort pour remercier en français le public montréalais pour son soutien.
Suite Madame Blue, impatiemment attendue par un fan qui a lancé un «YÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ» primal en entendant les premières notes, fut un des clous de la soirée. Grâce à un problème technique, les spectateurs ont eu droit à deux versions de la finale magistrale de la chanson: la première sans la guitare de Tommy Dziallo et la seconde avec toute la puissance requise.
Puis Dennis DeYoung a invité ses fans à chanter avec lui Come Sail Away, qui devait clore le spectacle. Ceux-ci se sont exécutés avec enthousiasme. À la fin, sifflant, criant et applaudissant à tout rompre, ils ont amené le chanteur à interpréter une troisième pièce en rappel, fin seul à son clavier. Ce n'était manifestement pas prévu. Une belle fin à un concert extraordinaire.